Maison partagée : fonctionnement et avantages en colocation

La maison partagée, concept en pleine expansion, séduit de plus en plus ceux à la recherche d’une alternative économique et conviviale. Ce mode de vie permet de mutualiser les coûts liés au logement, tout en favorisant les échanges et la solidarité entre colocataires. Les charges, le loyer et parfois même les repas sont partagés, rendant le quotidien plus abordable.
Au-delà des aspects financiers, la maison partagée offre un cadre de vie plus riche socialement. Les colocataires, souvent choisis selon des affinités communes, créent une dynamique de groupe où entraide et partage sont les maîtres mots. Cette expérience favorise aussi l’apprentissage de la vie en communauté et le développement de compétences sociales essentielles.
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Plan de l'article
Qu’est-ce qu’une maison partagée en colocation ?
Les maisons partagées, type d’habitat inclusif, constituent une solution d’hébergement destinée à différents publics. Conçues pour accueillir entre 5 et 10 personnes, elles répondent aux besoins spécifiques des personnes âgées et des personnes en situation de handicap.
Un modèle de vie communautaire
Le concept de maison partagée repose sur le principe de la vie en communauté. Les résidents disposent de leurs espaces privés tout en partageant des espaces communs tels que la cuisine, le salon ou le jardin. Cette configuration favorise la création de liens sociaux et d’entraide, éléments majeurs pour lutter contre l’isolement.
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Une solution d’hébergement adaptée
Ces maisons sont particulièrement adaptées aux seniors qui souhaitent conserver leur autonomie tout en bénéficiant d’un cadre sécurisant. Les personnes en situation de handicap trouvent aussi dans ce type de logement une opportunité d’intégration sociale et de participation active à la vie collective.
- Personnes âgées : les maisons partagées accueillent en moyenne entre 5 et 10 résidents.
- Personnes en situation de handicap : ce type de logement leur est aussi destiné, leur offrant un environnement adapté à leurs besoins.
Un environnement sécurisé et solidaire
Les maisons partagées font partie intégrante des initiatives d’habitat inclusif, visant à offrir un cadre de vie solidaire et sécurisé à des publics souvent vulnérables. En mutualisant les ressources et en favorisant les interactions sociales, elles représentent une alternative viable aux structures d’hébergement classiques comme les EHPAD, souvent perçues comme impersonnelles.
Comment fonctionne une maison partagée ?
Le fonctionnement d’une maison partagée repose sur une réglementation précise et des services adaptés aux besoins des résidents. Les maisons partagées sont encadrées par la loi ELAN du 23 novembre 2018, qui fixe les normes et les critères à respecter. Elles sont ouvertes sans condition et sans orientation de la MDPH (Maison Départementale des Personnes Handicapées), ce qui facilite l’accès pour de nombreux publics.
L’organisation quotidienne est structurée autour de la vie collective. Chaque résident dispose d’un espace privé, mais les repas et les activités se déroulent dans les espaces communs. Le gestionnaire de la maison, souvent une association comme CetteFamille, veille au respect des règles de vie et à l’organisation des services.
Les résidents peuvent bénéficier de services de soins à domicile via le SSIAD (Service de Soins Infirmiers À Domicile), garantissant une prise en charge médicale adaptée. La grille AGGIR (Autonomie Gérontologie Groupes Iso-Ressources) est utilisée pour évaluer le niveau d’autonomie des personnes âgées, permettant ainsi de personnaliser les aides et les services proposés.
- Réglementation : loi ELAN
- Accès : sans condition MDPH
- Services de soins : SSIAD
- Évaluation autonomie : grille AGGIR
La gestion collective et la mutualisation des ressources permettent de créer un environnement sécurisé et solidaire, favorisant l’entraide et le maintien de l’autonomie des résidents.
Les avantages de la maison partagée en colocation
Les maisons partagées offrent un cadre idéal pour lutter contre la solitude, qui affecte souvent les personnes âgées et les personnes en situation de handicap. Vivre en colocation permet de maintenir un lien social fort et de partager le quotidien avec d’autres résidents, ce qui contribue à réduire les sentiments d’isolement.
En termes de soutien financier, plusieurs aides sont disponibles pour les résidents. L’APL (Aide Personnalisée au Logement) et l’ALS (Allocation de Logement Social) sont délivrées par la CAF et aident à réduire les coûts de logement. L’APA (Allocation Personnalisée d’Autonomie) est une aide destinée aux personnes âgées de plus de 60 ans en perte d’autonomie. Pour les habitants d’un habitat inclusif, l’AVP (Aide à la Vie Partagée) est versée par le Conseil départemental.
Aides financières | Destinataires | Organismes |
---|---|---|
APL | Personnes âgées | CAF |
ALS | Personnes âgées | CAF |
APA | Personnes âgées de plus de 60 ans | Conseil départemental |
AVP | Habitants d’un habitat inclusif | Conseil départemental |
La maison partagée permet aussi de retarder la perte d’autonomie. En vivant avec d’autres personnes, les résidents participent à des activités quotidiennes et sociales, ce qui stimule leur autonomie et leur bien-être général. La présence d’un personnel de soutien et de services de soins à domicile, comme le SSIAD, garantit que les besoins médicaux des résidents sont pris en charge.
Les maisons partagées constituent une solution d’hébergement alternative aux EHPAD, souvent perçus comme des lieux de dernier recours. Elles offrent un cadre de vie plus convivial et moins institutionnel, favorisant ainsi une meilleure qualité de vie pour leurs occupants.
Comment trouver et choisir une maison partagée ?
Face au vieillissement croissant de la population, le logement des seniors demeure une question fondamentale. Trouvez une maison partagée en tenant compte de plusieurs critères essentiels.
Évaluer les besoins spécifiques
- Considérez le niveau d’autonomie du futur résident. Utilisez la grille AGGIR pour évaluer cette autonomie.
- Vérifiez si des services de soins à domicile, comme le SSIAD, sont disponibles.
Rechercher des options disponibles
- Contactez des plateformes spécialisées comme CetteFamille, qui présente le principe et le fonctionnement des maisons partagées.
- Explorez les aides financières disponibles : APL, ALS, APA et AVP.
Visiter les maisons partagées
- Rencontrez les résidents actuels pour comprendre leur quotidien.
- Évaluez les installations et les services offerts.
Vérifier la conformité réglementaire
Les maisons partagées doivent se conformer à la loi ELAN du 23 novembre 2018. Assurez-vous que l’établissement respecte ces normes pour garantir la sécurité et le bien-être des résidents.
Les maisons partagées constituent une solution d’hébergement alternative aux EHPAD, souvent perçus comme des lieux de dernier recours. Elles offrent un cadre de vie plus convivial et moins institutionnel, favorisant ainsi une meilleure qualité de vie pour leurs occupants.